Emploi

 

Les défis sont nombreux en matière d’emploi : la sous-qualification, le chômage des jeunes, la disparition des emplois à faible qualification… C’est pourquoi, le Gouvernement bruxellois cible ses politiques d’emploi autour du renforcement de la qualification des chercheurs d’emploi et de l’accessibilité à l’emploi d’un public plus fragilisé. En 2016, le budget Emploi passe de 834.531.000€ à 897.516.000€, soit une augmentation de 7,55%.

Les politiques qui feront 2016 :  

 

A Bruxelles, 48% des offres d’emploi requièrent spécifiquement la connaissance d’une deuxième langue, généralement le néerlandais ou l’anglais. Le choix est donc rapide lorsqu’une entreprise doit choisir entre un candidat multilingue et quelqu’un qui ne l’est pas. Afin d’améliorer les connaissances en langues des chercheurs d’emploi, Actiris a donc lancé les chèques langues. Seulement, le système actuel n’atteint pas ses objectifs.

 

En matière d’emploi, les défis pour Bruxelles sont nombreux. C’est pourquoi, le Gouvernement Bruxelles a arrêté plusieurs grandes priorités pour 2016.

 

L’emploi et la formation des jeunes bruxellois est un des défis majeurs du Gouvernement. L’objectif ultime : la mise à l’emploi durable des jeunes. C’est pourquoi, le Gouvernement bruxellois a, dès l’entame de la législature, mis en place des solutions adaptées pour enrayer durablement le chômage des jeunes. Qu’en ressort-il ?

L’emploi des jeunes est un des défis majeurs du Gouvernement bruxellois. Les derniers résultats en termes de chômage des jeunes sont encourageants mais restent préoccupants. Les efforts sont à maintenir. 

En Région bruxelloise, le taux de chômage des jeunes atteint un niveau important, 28,9% en septembre 2015. Ce taux diminue puisqu’il était de 31,3% pour la même période en 2014 et de 33,9% en 2013. 

Le dernier rapport du Conseil Supérieur de l’Emploi conclut que la diminution du temps de travail n’a pas de réelle incidence sur le volume de l’emploi. Pourtant, le gouvernement fédéral n’a pas épuisé toutes les options. Le Ministre Didier Gosuin propose de rouvrir le débat sur la réduction du temps de travail sur une base ciblée et flexible.

 

Suite à la 6e Réforme de l’Etat, le Gouvernement bruxellois est devenu compétent pour la politique des groupes cibles sur le marché du travail à Bruxelles. Afin d’en comprendre les enjeux, le Ministre Didier Gosuin a mandaté la KUL pour mener une recherche sur le sujet. Selon les résultats, les politiques actuelles ne sont pas adaptées aux spécificités bruxelloises.

 

Ce matin, le journal Le Soir relayait l’opinion du patron de la FEB concernant le chômage des jeunes. Pour le Ministre Didier Gosuin, les chiffres sont faux ! Fin août, le chômage administratif est de 26,1 % et non 39,5%.

NEEt : Not in Education, Employment or Training (ni aux études, ni à l’emploi, ni en formation)…  En 2014, on dénombrait 7,5 millions de NEETs dans toute l’Union européenne. A Bruxelles, ils sont 25.803, 15,8% de Bruxellois âgés de 15 à 24 ans, à être en dehors de tout processus formatif ou de mise à l’emploi. La surreprésentation des jeunes dans la population inactive n’est pas un phénomène nouveau mais son ampleur est sans précédent.

 

Depuis plusieurs mois, la Région bruxelloise intensifie ses relations d’une part avec la Fédération Wallonie-Bruxelles et d’autre part avec la Région et la Communauté Flamande. L’objectif : augmenter les chances des Bruxellois de trouver un emploi. Dans ce sens, Actiris et le VDAB signent ce mercredi 1er juillet 2015 un accord de collaboration permettant aux Bruxellois de suivre une formation au sein du VDAB Brussel mais aussi de bénéficier d’un accompagnement vers l’emploi.