En matière d’emploi, les défis pour Bruxelles sont nombreux. C’est pourquoi, le Gouvernement Bruxelles a arrêté plusieurs grandes priorités pour 2016.

En 1 an, avec le soutien et à l’implication des partenaires sociaux, la Région bruxelloise a mis sur les rails différents chantiers : la Garantie pour la jeunesse, l’évaluation des postes ACS ou encore le lancement d’une étude approfondie de la politique sur les groupes cibles.  En 1 an, des lignes politiques ont bougé et Bruxelles a déjà enregistré des premiers résultats encourageants.

« Même si les paramètres sont positifs, il n’en reste pas moins que 28,7% des jeunes sont encore au chômage en octobre 2015. Nous devons maintenir nos efforts ! », martèle le Ministre Didier Gosuin  

• La Réfome des dispositifs "groupes-cibles"

« Avec les partenaires sociaux, nous allons devoir simplifier et harmoniser les dispositifs d’emploi pour les concentrer vers les besoins du marché bruxellois. Début octobre, nous apprenions que, dans les mécanismes actuels, 38% des moyens bruxellois se portent sur des travailleurs domiciliés en Flandre et en Wallonie. Nous devons réorienter les aides pour toucher prioritairement les Bruxellois qui en ont le plus besoin », explique Didier Gosuin

• L'augmentation du nombre de stage 

Grâce à l’ordonnance relative aux stages pour chercheurs d’emploi, de nouveaux types de stages vont pouvoir être créés. Cette volonté s’inscrit dans le fait qu’un des gros obstacles à l’embauche est le manque d’expérience. Le stage permet donc de renforcer la qualification et, ainsi, mieux répondre aux besoins du marché.

• Le contrat d'insertion

« Durant cette année 2016, nous continuerons à renforcer nos actions concernant la lutte contre le chômage des jeunes. Une mesure qui sera développée dès le mois de juillet : le contrat d’insertion. Il permettra aux jeunes d’acquérir une première expérience professionnelle », détaille Didier Gosuin 

• La connaissance des langues 

Ce n’est un secret pour personne : la connaissance d’une deuxième langue est un atout non négligeable pour décrocher un emploi. Pourtant, 35% des chercheurs d’emploi bruxellois n’ont quasiment aucune connaissance du néerlandais. C’est pourquoi, le Ministre Didier Gosuin proposera une réforme des chèques langues pour développer une offre adaptée tant aux besoins des chercheurs d’emploi qu’aux besoins des employeurs.

• Le maintien de l'emploi dans le secteur des titres-services 

Lors du conclave budgétaire, le Gouvernement bruxellois a pris des décisions qui permettront de stabiliser et pérenniser le dispositif. Ce dernier a fait ses preuves dans le service aux personnes, la mise à l’emploi des peu qualifiés et la lutte contre le travail au noir. Plus d’infos

• La formation en alternance

A Bruxelles, près de 4500 jeunes s’engagent dans une formation en alternance. Par contre, ils ne seront pas moins de 700 à chercher un patron pour démarrer ou poursuivre leur formation. Il est donc impératif de trouver, avec les partenaires sociaux, un moyen d’impliquer les patrons.

• Des politiques croisées emploi - formation 

« C’est tout l’intérêt d’avoir les deux compétences : je veux intensifier les politiques croisées emploi-formation afin de nous attaquer à une des causes structurelles du chômage, la sous-qualification. Cela passera par : la réalisation d’un cadastre de l’offre de formation, le développement des Pôles Formation Emploi, l’identification des besoins du marché de l’emploi et des secteurs porteurs », explique Didier Gosuin.