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En 2016, le budget de la Formation Professionnelle représente 13,6% du budget global du Gouvernement Francophone bruxellois. Il s’élève ainsi à 60.697.000€ contre 59.176.000€ en 2015, soit une augmentation de 1.521.000€ (+2,57%), alors que le budget global du Gouvernement Francophone Bruxellois diminue de 16,1%.

 

Le budget 2016 pour la compétence économie s’est vu augmenter de 6,29%, preuve de l’importance de cette compétence. L’objectif pour Bruxelles : créer un environnement économique favorable, créateur de richesses et d’emplois.

En 2016, les objectifs mis en lumière en 2015 seront poursuivis, mis en œuvre et opérationnalisés. Et ce, suivant deux directions : 

 

L’impact de la pollution sur la santé, ce n’est pas neuf. En 2014, l’OMS estimait que la pollution atmosphérique causait près de 7 millions de décès prématurés chaque année. D’après la revue scientifique The Lancet, les gains acquis ces dernières années en matière de santé seraient remis en question par les effets du changement climatique. A cet égard, les décisions prises lors de la COP21 sont très attendues.

 

A Bruxelles, 48% des offres d’emploi requièrent spécifiquement la connaissance d’une deuxième langue, généralement le néerlandais ou l’anglais. Le choix est donc rapide lorsqu’une entreprise doit choisir entre un candidat multilingue et quelqu’un qui ne l’est pas. Afin d’améliorer les connaissances en langues des chercheurs d’emploi, Actiris a donc lancé les chèques langues. Seulement, le système actuel n’atteint pas ses objectifs.

 

Ce 1er décembre, c’est la journée mondiale de lutte contre le sida. A Bruxelles, on enregistre une diminution de 18 % du nombre de diagnostics d’infection par le VIH en 2014 par rapport à 2013. Malgré cette nouvelle positive, la prudence reste de mise.

En 2014, 198 Bruxellois ont été diagnostiqués comme porteurs du VIH contre 241 en 2013 et 222 en 2012. Parmi ces 198 Bruxellois, 150 sont des hommes et 48 des femmes.

 

L’économie bruxelloise ne se limite pas seulement à la création de nouvelles entreprises. La problématique de transmission d’une société est un élément tout aussi important à prendre en considération. En effet, la disparition d’une entreprise entraine, de facto, la destruction d’au moins un emploi mais aussi du savoir-faire. Assurer la transmission d’entreprise permet donc d’éviter la cessation d’activité et donc des pertes d’emplois.

La transmission d’entreprise est un enjeu crucial pour Bruxelles pour deux raisons : 

« Nous devons montrer que notre démocratie est capable de gérer une situation d’alerte. Il faut sortir de la psychose. On est dans une société où il y a toujours un risque. Ce n’est pas une raison pour arrêter de vivre », Didier Gosuin

 

En matière d’emploi, les défis pour Bruxelles sont nombreux. C’est pourquoi, le Gouvernement Bruxelles a arrêté plusieurs grandes priorités pour 2016.

 

Malgré la diminution du chômage depuis 29 mois consécutifs, le chômage des jeunes est encore de 28,7% en octobre 2015. Plus préoccupant : 52% des jeunes chercheurs d’emploi n’ont pas leur diplôme d’humanité supérieur. Dans notre société où le diplôme reste un sésame indispensable, il faut donner aux jeunes les armes pour s’en sortir. C’est pourquoi, le Ministre Didier Gosuin lance le débat sur les liens à créer entre l’enseignement et le monde du travail.

Sur plusieurs points, notre modèle social ne répond pas aux défis actuels. Une possibilité pour répondre à ses limites : l’innovation sociale.

Dans notre modèle social, l’Etat confie au privé à but non lucratif l’organisation de la quasi-totalité de l’offre de services sociaux, en la régulant avec lui.  Ce système est un foyer de tensions et contradictions mais possède un dynamisme et une capacité d’innovation. Il permet de créer de nouvelles solutions à de nouvelles problématiques.