La Transmission d’entreprise : 1.000 sociétés concernées chaque année

La Transmission d’entreprise : 1.000 sociétés concernées chaque année

 

L’économie bruxelloise ne se limite pas seulement à la création de nouvelles entreprises. La problématique de transmission d’une société est un élément tout aussi important à prendre en considération. En effet, la disparition d’une entreprise entraine, de facto, la destruction d’au moins un emploi mais aussi du savoir-faire. Assurer la transmission d’entreprise permet donc d’éviter la cessation d’activité et donc des pertes d’emplois.

La transmission d’entreprise est un enjeu crucial pour Bruxelles pour deux raisons : 

  • Economique : on estime qu’une entreprise sur trois va changer de propriétaire dans les 10 prochaines années, ce qui représente 10.000 entreprises. 
  • Social : 64% des entreprises bruxelloises sont familiales. Et au vue de l’âge des entrepreneurs, beaucoup devront faire face à ce repreneuriat.  D’ici dix ans, 30% des entreprises familiales en Belgique seront confrontées au problème de transmission. 

Il s’agit donc bien d’une problématique réelle. Elle se pose d’autant plus à Bruxelles,  en milieu urbain, où le tissu économique est essentiellement constitué de PME/TPE.

A Bruxelles, un HUB Transmission a été lancé avec le soutien de la Région bruxelloise. Ce Hub joue un rôle de formation, d’accompagnement et de passerelle entre cédants et repreneurs. Il y a encore trop de cédants qui n’osent pas sortir du bois. Et trop d’acquéreurs sont mal préparés ou sous-estiment la complexité du processus. 

« Il faut sensibiliser les entrepreneurs à cette opportunité. Reprendre une entreprise, c’est aussi de l’entreprenariat.  C’est pourquoi, dans le cadre de notre stratégie de sensibilisation à l’entreprenariat, nous insisterons sur ce point.  Il ne faut pas être uniquement dans la vénération des startup », explique Didier Gosuin.

Une satisfaction : l’entreprenariat bruxellois a plutôt tendance à rajeunir, alors qu’il continue à vieillir en Flandre et en Wallonie. Cela indique une meilleure dynamique de reprise, qui est notamment liée à la composition multiculturelle de Bruxelles. Beaucoup de nouveaux entrepreneurs sont d’origine étrangère – et pas seulement dans le petit commerce. Cette dynamique entrepreneuriale dans les populations d’origine étrangère est positive pour l’économie bruxelloise.