Jérémy Vanhuffelen
Jérémy Vanhuffelen
1. En quoi consiste ta fonction chez Atrium ?
Je travaille au sein de l’équipe Retail d’Atrium.Brussels. Plus concrètement, nous accompagnons les personnes qui souhaitent se lancer dans l’ouverture d’un commerce à Bruxelles. Par exemple, une fois leur business plan élaboré, nous les challengeons en permanence afin de tester le degré de préparation, la qualité, l'originalité de leur projet. Et surtout, nous nous assurons qu’il répond aux attentes des Bruxellois.
Nous jouons également le rôle de guide dans le paysage bruxellois afin que les candidats-commerçants trouvent la meilleure implantation pour leur concept.
En parallèle au coaching, je suis également en train de développer une activité de trendwatching au sein de l’Agence. Ce qui me permet de faire de la veille et d’être force de proposition sur les problématiques qui y sont abordées.
2. Quelles sont les principales difficultés exprimées par les starters bruxellois ?
La première difficulté caractéristique, c’est de savoir par où commencer ! Ouvrir un commerce s’apparente à la construction d’une maison… Quand on n’est pas initié, c’est compliqué de poser la première pierre et d’être sûr que c’est bien par cette pierre qu’il faut commencer.
Ensuite, il y a évidemment l’aspect financier. Qu’il s’agisse des aides publiques ou du financement privé, les procédures sont souvent lourdes…
Enfin, l’accès aux biens commerciaux n’est pas toujours aisé, pour plusieurs raisons : loyers non contrôlés, lenteur des procédures de changement d’affectation ou encore le pas-de-porte, qui atteint souvent dans l’Horeca des montants (g)astronomiques en ce qu’il échappe à toute réglementation.
C’est là qu’Atrium apporte toute sa plus-value.
3. Bruxelles, terreau fertile pour le commerce innovant ?
Définitivement ! Le New York Times a d’ailleurs baptisé Bruxelles « le nouveau Berlin ». Cette ville-région recèle de cultures différentes et d’idées innovantes, inspirées du monde entier. Le marché est accessible et encore loin d’être saturé ; Bruxelles est donc le laboratoire idéal pour tester son concept.
De plus, tant chez Atrium que chez nos partenaires de l’entrepreneuriat (GEL’s, Impulse.Brussels, etc), on retrouve le même esprit dynamique et la même motivation, en rupture avec ce qu’on pourrait penser de l’administration publique traditionnelle.
4. Un conseil aux futur.e.s commerçant.e.s ?
Ne vous prenez pas pour vos clients et ne tentez pas de répondre à leur place : validez auprès d’eux vos hypothèses afin de savoir ce qui plaira au plus grand nombre.