Les Gouvernements francophones (Fédération Wallonie-Bruxelles, Wallonie et Commission communautaire française) et le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale se réunissent ce jeudi pour faire face aux défis qui se présentent à Bruxelles et en Wallonie en matière de formation, d’enseignement et d’emploi. 

C'est la première étape d’un renforcement des liens entre tous ces acteurs. En ligne de mire : des décisions importantes relatives à des outils qui sont destinés avant tout aux Wallons et aux Bruxellois et en priorité aux publics peu diplômés. Les bénéficiaires finaux de tous ces nouveaux instruments, ce sont les acteurs du marché de l’emploi : tant les chercheurs d’emploi que les employeurs.

Didier Gosuin : « L’objectif est de construire progressivement un droit à la qualification tout au long de la vie. Nous ne pouvons plus accepter autant de décrochage scolaire, ni qu’un échec à l’adolescence poursuive quelqu’un toute sa vie. De la même manière, une formation initiale ou continue d’un tel type doit permettre la poursuite d’étude et de formation en fonction des besoins des personnes ».

L'organisation de relations étroites entre tous les acteurs poursuit plusieurs objectifs :

• multiplier les passerelles et la mobilité entre l’enseignement et la formation, afin de renforcer la qualification des apprenants. « Quand un apprenant possède une certification dans un domaine, il pourra plus facilement poursuivre un parcours complémentaire. Quand un jeune sort de l’école sans diplôme mais pas sans certaines compétences qui lui ont été reconnues, validées, il pourra être repris en charge par la formation professionnelle ou l’enseignement de promotion sociale sans devoir tout reprendre à zéro ».
• augmenter la qualité des formations dispensées 
• rencontrer les besoins des employeurs. « Les outils doivent leur parler, être conçus pour être valorisés sur le marché du travail ».