Dans le cadre de la 6e Réforme de l’Etat, les administrations fédérées se sont vues attribuer toute une série de nouvelles compétences. Parmi celles-ci, un bon nombre touche au secteur de la santé : maisons de repos, santé mentale, secteur de la première ligne… 

A Bruxelles, afin de représenter tant les francophones que les néerlandophones, il a été préconisé que les institutions transférées basculent à la COCOM. Actuellement, sur les 88 institutions concernées par le basculement, 71 ont choisi de basculer, soit près de 80 %. 

Quelles sont les conséquences du basculement ? 

Ce basculement n’a aucun impact pour les patients et les usagers. 

Pour le reste, l’objectif à court terme est d’évaluer les conséquences des transferts afin d'élaborer une politique de santé cohérente. De ce fait, un standstill financier et juridique est actuellement de mise pour trouver des solutions qui répondent au mieux aux besoins et particularités de la ville. 

Par ailleurs, un respect du bilinguisme externe est demandé. L’objectif est de garantir une communication publique dans les deux langues de la Région. La seule obligation linguistique réside donc dans les statuts, le site web, les différentes conventions… 

Ces changements font partie de la mise en place du Plan Santé Bruxellois qui sera élaboré dans les mois qui viennent avec les acteurs de terrain, l’Observatoire de la santé et du social et tous les acteurs compétents à Bruxelles.