À chaque nouvelle année, son lot de bonnes résolutions. Dans le top 5, en finir définitivement avec le tabac. Mais sans aide, les chances de réussite se situent entre 3 et 5%. Une solution : Tabacstop, service gratuit d'aide à l'arrêt tabagique.  En 2015, Tabacstop a comptabilisé près de 20.000 contacts. 

Pour arrêter de fumer, se faire aider est primordial. Dans son communiqué de presse, la Fondation contre le Cancer montre que huit fumeurs sur dix connaissent le service d’aide Tabacstop. 

Différentes formules sont proposées, comme le coaching téléphonique ou un accompagnement en ligne (iCoach). Ainsi, sur l’ensemble des personnes coachées par Tabasctop, 18% ont tenté plus de cinq fois d’arrêter de fumer. 46% des coachings concernent des fumeurs lourds consommant plus de 20 cigarettes par jour. Au bout de l’accompagnement, 45% ont arrêté de fumer et 23% sont toujours en arrêt un an plus tard.

Un test de dépendance est également proposé. Ce dernier a été réalisé 102.000 fois l’an dernier. 

En tout, Tabacstop comptabilise 20.000 contacts pris via ses différents services en 2015. La cellule est moins connue à Bruxelles (66%) et auprès des groupes socio-économiquement plus faibles (68%). La proportion d’hommes et de femmes appelant le service est sensiblement la même, mais les femmes sont plus enclines à entamer un coaching téléphonique avec un tabacologue (61% contre 39% d’hommes).

« Plusieurs éléments peuvent expliquer la faiblesse bruxelloise notamment son contexte socio-économique particulier. C’est pourquoi, nous allons rencontrer, mes collègues de la santé et moi-même, les quatre acteurs bruxellois pour discuter des réalités de terrain et trouver des solutions. Il est clair que la question du tabagisme est importante. En 2015, j’ai accordé un budget total de 123.000 euros à la Fondation Contre le Cancer et leur projet Tabacstop », explique le Ministre Didier Gosuin