¾ des entreprises ne connaissent pas la formation en alternance

¾ des entreprises ne connaissent pas la formation en alternance

 

Lors de la journée formation automobile organisée le 19 janvier dernier, Educam a présenté une étude concernant la formation en alternance dans les secteurs de la carrosserie et des garage. Un constat interpelle particulièrement le Ministre Didier Gosuin : ¾ des entreprises ne jouent pas le jeu de l’alternance et méconnaissent le système.

L’étude réalisée par Educam a pour objectif de trouver des solutions pour que le système de formation en alternance soit un choix positif pour les jeunes et leurs parents, pour qu’il constitue une filière à part entière et qu’il prépare mieux les jeunes au marché du travail dans le secteur des garages et de la carrosserie. Une volonté appuyée par le Ministre Didier Gosuin.

Alors que ce type de formation offre un avantage conséquent, elle permet de former directement les jeunes aux besoins de l’entreprise,  l’Etude d’Educam démontre que les ¾ des entreprises ne jouent pas le jeu de l’alternance. Les raisons avancées par ces dernières :

  • elles se plaignent du manque de connaissance théorique ainsi que des problèmes de comportement des jeunes ;
  • plus de 30% des entreprises qui ne font pas appel au système de la formation en alternance seraient prêt à s’y engager si elles étaient mieux informées et accompagnées ;

La Région bruxelloise n’est pas en reste et, sous l’impulsion de Didier Gosuin, a mis/ va mettre en place des outils pour booster l’alternance: 

  • La mise en place de l’Office Francophone de la Formation en Alternance (OFFA): L’OFFA est la structure unique de pilotage de l’alternance en Belgique francophone. L’objectif visé est l’amélioration de la qualité de la formation en alternance.
  • Un nouvel accord de coopération du service francophone des métiers et des qualifications (SFMQ) : la volonté est d’harmoniser les compétences. Ainsi, quel que soit l’endroit, les méthodes et la durée de formation, chacun doit maîtriser au terme de sa formation les mêmes compétences  professionnelles.
  • Le cadre francophone des certifications : La volonté est de se mettre d’accord sur un cadre francophone des certifications afin de mieux reconnaître le diplôme. De cette manière, qu’une personne fasse son apprentissage à Bruxelles ou dans le Hainaut, le certificat sera reconnu partout. 
  • La Région bruxelloise a également ouvert un dialogue avec les entreprises, leurs fédérations sectorielles et leur coupole régionale à Bruxelles, BECI. 
  • La volonté du Ministre Gosuin est également de construire, avec les interlocuteurs sociaux, les méthodes les plus efficaces de matching entre les besoins des entreprises en personnels qualifiés et les projets professionnels de jeunes motivés à entrer en alternance.

« A côté de tout ce que la Région peut mettre en place, il ne faut pas oublier que les entreprises doivent également prendre leur responsabilité. A Bruxelles, côté francophone, près de 4.400 jeunes se forment déjà en alternance dans les entreprises via la Formation ou l’Enseignement. Mais par contre, au cours d’une année, on estime à près de 700 les jeunes prêts à s’engager dans l’alternance qui vont avoir des difficultés à trouver un patron pour démarrer ou pour poursuivre leur parcours, voire qui n’en trouveront jamais », rappelle le Ministre Didier Gosuin.