Un langage francophone commun pour des qualifications reconnues par tous !

Un langage francophone commun pour des qualifications reconnues par tous !

 

Ce 22 janvier 2016, le nouvel accord de coopération du service francophone des métiers et des qualifications (SFMQ) a été approuvé par décret. Une bonne nouvelle pour le monde de l’enseignement qualifiant, de la formation professionnelle, de la validation des compétences et des entreprises. En effet, ce texte permettra à un élève de l’enseignement qualifiant ou à un chercheur d’emploi en formation professionnelle d'obtenir les mêmes les compétences professionnelles pour un métier identique.

Afin de réaliser des profils métiers et de formation qui collent à la réalité économique du monde de l’emploi, le Ministre Didier Gosuin, en concertation étroite avec ses collègues de l’enseignement francophone et de la formation wallonne, s’est attelé à réformer profondément le service francophone des métiers et des qualifications (SFMQ). Créé en 2009, le SFMQ a pour objectif de mettre en place un langage commun tan au niveau de la formation que des métiers à tous les opérateurs quels qu’ils soient (Bruxelles Formation, enseignement secondaire, SFPME, Forem, Ifapme, OISP, Enseignement de promotion sociale, Validation des compétences …).

Le nouvel accord de coopération a pour objectif de réformer l’outil pour le rendre plus efficace : accélérer sa production de profils et leur mise en œuvre concrète. L’objectif est d’atteindre 105 nouveaux profils d’ici fin 2017. 45 profils métiers et formations sont déjà finalisés et 71 nouveaux métiers sont en chantier.   

Ces profils découpent les formations en « unité d’acquis d’apprentissage » (UAA), organisant les formations en « modules » qui permettront d’acquérir des compétences pas à pas. A chaque module réussi, l’apprenant recevra un document attestant la réussite des compétences correspondantes. Une personne qui aura réussi l’ensemble des UAA d’un métier, obtiendra une certification.

« La volonté est d’harmoniser les compétences. Ainsi, quel que soit l’endroit, les méthodes et la durée de formation, chacun doit maîtriser au terme de sa formation les mêmes compétences  professionnelles », explique le Ministre Didier Gosuin

Les avantages :

  • La transparence des compétences acquises : grâce à ce système, un employeur qui désire engager un nouveau collaborateur peut connaître exactement les compétences acquises par une recrue potentielle quel que soit l’opérateur qui l’a formé. 
  • La multiplication de passerelles dans le cadre de l’apprentissage tout au long de la vie : les compétences de base acquises étant les mêmes, une personne souhaitant approfondir sa formation dans une autre école ou un autre centre de formation que celui qu’il a fréquenté pourra directement approfondir sa formation sans devoir repasser des « UAA » déjà acquises. 

« Il s’agit donc d’une assurance qualité partagée entre tous les opérateurs. Ainsi, toute qualification, qu'elle soit acquise par le biais d'une formation formelle, non formelle ou informelle doit pouvoir être « reconnue » par tous grâce à une norme commune. C’est un premier pas dans la construction d’un réel droit à la qualification tout au long de la vie », conclut le Ministre Didier Gosuin