Budget Santé 2016 : nouveau souffle pour l’e-santé

Budget Santé 2016 : nouveau souffle pour l’e-santé

 

De 454.280.000€ en 2015, le budget atteint 545.657.000€ en 2016, soit une augmentation de 91.377.000 (+20,11%). Cette augmentation s’explique principalement par le basculement de toute une série d’institutions de la Cocof vers la Cocom.

Dans un contexte de régionalisation, Bruxelles fait face à une situation complexe : les multiples partis au pouvoir, la parité linguistique, le basculement, la lourdeur institutionnelle, la séparation de la compétence santé et de la compétence aides aux personnes au niveau des compétences ministérielles.

En 2016, l’heure est aux priorités avec un accent fort en faveur de l’e-santé :   

  • Désengorger les urgences

230.000€ sont consacrés à la création d’un dispensaire de soins en plein de centre de Bruxelles qui améliorera la prise en charge des publics les plus fragilisés tout en permettant de désengorger les services d’urgence.

  • Créer BruSafe

Déjà 215.000 Bruxellois et tous les hôpitaux de la Région ont donné leur consentement pour l’échange électronique sécurisé des données médicales. Toutefois, Bruxelles doit encore se doter d’un outil, Brusafe, sorte de coffre-fort qui permet le partage de données au sein de la première ligne (médecins généralistes, infirmiers…). Pour sa création, 2.000.000 € y est consacré.

  • Former les prestataires de soins à l’e-santé 

« A Bruxelles, notre priorité est d’intégrer les soins de première ligne dans les dispositifs e-santé. Premiers contacts du citoyen, ils sont la porte d’entrée des patients dans le système de soins. Une attention particulière doit donc leur être apportée afin de les impliquer dans les échanges d’informations électroniques tout en leur offrant des possibilités de se former à ces nouveaux outils. Pour ce faire, 420.000 € sont destinés à l’accompagnement, la formation et la sensibilisation des prestataires de soins », explique Didier Gosuin

  • Mettre en place l’OIP  

785.000 € seront consacrés à sa mise en place et au renforcement de l’administration COCOM, appelées à gérer les nouvelles compétences. Par ailleurs, l’opérationnel avance : le budget 2016 prévoit l’engagement de 3 coordinateurs qui vont préparer l’atterrissage technique des matières transférées au sein du futur OIP (filière de facturation, les procédures administratives, les besoins en informatiques, etc..).