Une balafre urbanistique en moins à Bruxelles : quid du viaduc Herrmann-Debroux ?

Une balafre urbanistique en moins à Bruxelles : quid du viaduc Herrmann-Debroux ?

 

Ce 29 octobre, le Gouvernement bruxellois change le visage de la ville : début de la démolition du viaduc Reyers. Une première victoire pour Bruxelles qui prend le chemin des boulevards urbains. Une occasion pour le Ministre Didier Gosuin de rappeler son intention de réaménager aussi l’entrée d’Auderghem en boulevard urbain.

Avec le viaduc Reyers détruit, il ne reste plus qu’un témoin de la folie de l’automobile des années 70 : le viaduc Herrmann-Debroux. Cette balafre urbanistique, comme aime l’appeler le Ministre Didier Gosuin, coupe la commune en deux pour permettre aux navetteurs d’entrer dans Bruxelles. Pour les Auderghemois, cette balafre doit disparaître. 

Dès 2007, en tant que bourgmestre, Didier Gosuin en fait son combat et évoque la démolition du viaduc. Sa volonté : réaménager entièrement l’entrée de Bruxelles en boulevard urbain. Pour ce faire, il lance un appel à projet auprès de bureaux d’architecture et d’urbanisme (Assar, Team Tractebel dév.-Marijnissen-Buro2networks et Clerbaux et Pinon) pour transformer l’autoroute en boulevard urbain. En 2011, il confirme son idée en demandant aux dessinateurs François Schuiten et Alexandre Obolensky d’imaginer une autre entrée de ville et de l’afficher pour la Journée sans voiture.

« Pendant longtemps, l’idée même de détruire les viaducs était un tabou. Pourtant, toutes les grandes villes repensent leur développement en donnant beaucoup plus d’espace à la mobilité intégrée dans le paysage urbain. La destruction du viaduc Reyers marque un tournant. Les mentalités changent. Prochaine étape : la démolition du viaduc Herrmann-Debroux et son réaménagement en boulevard urbain. », conclut le Ministre Didier Gosuin