Bilan d’un an du Gouvernement bruxellois : en matière d’Economie et d’Emploi, des lignes politiques ont bougé
Bilan d’un an du Gouvernement bruxellois : en matière d’Economie et d’Emploi, des lignes politiques ont bougé
En poste depuis 1 an, Didier Gosuin a, dès l’entame de son mandat, mis sur les rails différents chantiers en vue de booster l’économie bruxelloise au profit de la création de richesses et d’emplois dans notre Région. Plusieurs lignes ont bougé sur des politiques auxquelles qui n’ont plus été modifiées depuis plusieurs années.
Des compétences qui balayent les clivages institutionnels
Le paradoxe bruxellois veut que Bruxelles soit à la fois une région économiquement riche mais avec un taux de chômage important principalement chez les jeunes. Pour relever ce défi social, il fallait associer compétences régionales et communautaires. C’est l’objectif de la Stratégie 2025, véritable feuille de route ambitieuse et audacieuse pour les dix prochaines années.
Depuis le 1er janvier 2015, la Garantie pour la Jeunesse permet de lutter contre le chômage des jeunes et d’améliorer leurs compétences afin de trouver un emploi. Le taux de chômage des jeunes atteint 24% en juin 2015 contre 26,6% l’année passée.
L’objectif est clair : révolutionner la politique de l’emploi. Concrètement, chaque jeune qui vient s’inscrire chez Actiris est pris en charge directement. Il se voit proposé, en fonction de ses besoins, l’une des 3000 formations, l’un des 2000 stages ou des 1000 emplois.
Afin de renforcer ce dispositif, la création d’une ordonnance « Stages » a également été prévue. Il s’agit d’un premier pas dans la remise à plat de l’ensemble des dispositifs de stages et formations en entreprise. L’objectif est d’abord d’élargir les conditions d’accès au stage de transition en entreprise, ensuite de créer un véritable stage de première expérience professionnelle.
Autre chantier, l’évaluation des 9.945 postes ACS entamée conformément à la Déclaration de Politique Générale.
Pour Didier Gosuin : « L’objectif n’est pas de supprimer les ACS, mécanisme indispensable à l’insertion socioprofessionnelle d’un public plus fragilisé, mais bien de les réorienter en vue d’en faire une véritable politique d’insertion sur le marché d’emploi.»
La compétence Economie
L’objectif poursuivi par les politiques économiques est d’offrir un environnement favorable au développement et à la création d’entreprises à Bruxelles. Cette volonté se traduit notamment par le chantier de rationalisation des structures économiques en Région bruxelloise qui occupe une place importante dans la Stratégie 2025.
Celui-ci a démarré fin 2014 et a fait l’objet d’une étude dont les résultats permettront au Ministre Didier Gosuin de présenter les lignes de la réforme et un échéancier précis dès la rentrée de septembre.
La réforme des subsides facultatifs, autre chantier qui contribue à créer un cadre favorable à la croissance économique, a été entièrement finalisée et est d’ores et déjà d’application. La procédure d’octroi de ces subsides facultatifs a été largement modifiée. Des règles claires et transparentes sont publiées. Des thématiques spécifiques ont été arrêtées et le focus est mis sur les projets « innovants » pour un impact plus important. Ces dispositions permettent une vue claire sur les actions menées, des économies d’échelle mais également un rapprochement entre les structures.
Une 6e réforme de l’état énergivore
Cette première année de mandature fut aussi le cadre d’un transfert délicat de compétences lié à la 6e Réforme de l’Etat, dont l’impact est particulièrement important pour les politiques de l’emploi.
De nombreuses incertitudes planent encore sur un certain nombre d'aspects et leurs conséquences juridiques et budgétaires. En découle d’ores et déjà un travail législatif conséquent, la nécessité d’un suivi budgétaire précis mais aussi l’importance d’une concertation structurée avec les deux autres Régions et le niveau fédéral dans une logique de fédéralisme de coopération.
Dans ce cadre, une série de dispositifs transférés en matière d’accès à la profession, cartes professionnelles, congé-éducation payé ont été bruxellisés, de nouveaux collaborateurs ont été accueillis et les titres-services ont été maintenus à l’identique pour 2015.
« Tous les chantiers entamés contribuent à opérer des modifications structurelles dans les politiques d’Economie et d’Emploi. Et toutes ont été le fruit d’un large consensus au sein de la majorité du gouvernement sans pour autant impacter négativement le contexte socio-économique de la Région. Au contraire, nous sommes actuellement dans un cercle vertueux où les chiffres du chômage ne cessent de baisser. », Conclu Didier Gosuin