Commerçants, très petites entreprises, professions libérales, PME... en 2014, ils sont 1.944 entrepreneurs en difficultés à avoir demandé de l’aide au Centre d’Entreprises en difficulté (CED). A Bruxelles, aider les entrepreneurs est une préoccupation essentielle du Gouvernement.

Trop souvent, notre société stigmatise l’échec d’un entrepreneur. Les banques deviennent frileuses pour accorder un financement, tomber en faillite reste synonyme de perte de couverture sociale,  nous n’acceptons pas nos propres échecs et encore moins ceux des autres... Conséquence : 49,4% des Belges ont peur d’échouer en lançant leur entreprise, contre seulement 29,7% des Américains. 

Le Ministre Didier Gosuin explique : " il est grand temps de changer notre vision de l’échec. Ce n’est pas grave de ne pas réussir du premier coup. L’important c’est d’essayer, de comprendre ses erreurs et d’en ressortir grandi. Devoir s’y reprendre à plusieurs reprises fait partie intégrante de l’apprentissage."

Cet apprentissage ne se fait pas forcément tout seul. A Bruxelles, dans un contexte où plus de 65% d’entreprises ne dépassent pas le cap des 5 ans, les entrepreneurs en difficulté attirent toute l’attention du gouvernement.

Depuis 10 ans, le Gouvernement bruxellois octroie des subsides à BECI pour soutenir le Centre d’Entreprises en difficulté (CED). Son but : apporter conseil et accompagnement aux entreprises et déployer des programmes préventifs. Afin d’être au plus près des besoins des entrepreneurs, le CED travaille étroitement avec les partenaires du 1819. Leurs rôles consistent à aider les travailleurs indépendants et les chefs d'entreprise, à faire le point sur leur situation professionnelle et à imaginer de nouvelles solutions aux problèmes auxquels ils sont confrontés.

En 2014, le CED a traité 1.944 demandes :  

• 810 accueils individualisés ou traitements téléphoniques (longs) dont l’objet a été de formuler une recommandation stratégique, de gestion ou d’information générale;
• 504  consultations juridiques (y compris les pro deo juridiques et sociaux);
• 322 consultations financières (y compris les pro deo comptables); 
• 201 demandes de conseil marketing et stratégiques; 
• 107 « traitements » psychologiques et téléphoniques ( télé-conseils) 

Didier Gosuin explique : « Dans le cadre de l’étude de rationalisation en cours, notre objectif est d’offrir une aide la plus pertinente possible aux entrepreneurs. Pour cela, nous avons inclus tous les services offerts aux entreprises, à chaque stade de leur cycle de vie. Le CED fait donc partie intégrante de la réflexion pour offrir une aide adaptée aux besoins réels des entrepreneurs.»