Davantage de Bruxellois pourront effectuer un stage
Davantage de Bruxellois pourront effectuer un stage
Ce jeudi, le Parlement Bruxellois a approuvé l’ordonnance "Stages". Une mesure qui permet à 4000 jeunes Bruxellois supplémentaires d'avoir accès aux stages en entreprise. Didier Gosuin : "Cette ordonnance va clairement permettre aux jeunes Bruxellois d'augmenter leur plus-value sur le marché de l’emploi".
Le stage en entreprise, c'est la possibilité pour les jeunes d'acquérir une première expérience professionnelle. De renforcer leurs compétences tout en s'insérant dans le marché de l'emploi. A ce titre, le stage en entreprise occupe une position stratégique dans la Garantie pour la jeunesse mise en oeuvre par la Région bruxelloise. Encore fallait-il le rendre le plus accessible possible.
C'est aujourd'hui chose faite. Didier Gosuin : "Le Parlement bruxellois vient de donner son feu vert à ma proposition d’ordonnance "Stages". Elle dote la Région d’une base légale qui permet de modifier les conditions d’accès aux stages qui étaient, jusqu'à présent, beaucoup trop restrictives".
Concrètement, ce qui va changer :
- Le jeune chercheur d’emploi qui s’inscrit chez Actiris ne devra plus attendre 6 mois avant de prétendre à un stage. Le délai sera ramené à 3 mois.
- Jusqu'à présent, un jeune qui avait reçu une communication négative de la part de l’Onem était exclu du système de stages. Avec la nouvelle ordonnance, cette disposition pourra être supprimée.
Résultat : grâce à ces deux modifications, le nombre de jeunes qui entrent dans les conditions d'octroi de stage va passer à 9.052 contre 4.964 actuellement.
Durant son stage, le jeune perçoit environ 860 €/mois : 200 € sont à charge de l'entreprise ; le reste est complété par les allocations de l’Onem.
Didier Gosuin : "Un jeune fraichement inscrit chez Actiris touche zéro euro. Les stages proposées durant les parcours scolaires sont pour la plupart non rémunéré. Ici, on propose au jeune 860 €/mois pour acquérir des compétences qui lui serviront sur le marché de l’emploi. C'est un bel incitant".
La mesure a fait l’objet d’un avis favorable de la part du Conseil économique et social. L’employeur n’a pas d’obligation d’embauche après le stage. "Mais si des abus sont constatés, des sanctions seront prises".