Pour attirer la classe moyenne à Bruxelles, il faut arrêter de la traire. La stabilité d’une société repose sur l’importance de celle-ci car c’est elle qui est la plus largement contributive.

À Auderghem, la classe moyenne veut accéder à la propriété et elle y est aidée grâce une taxation immobilière faible. Pour maintenir les recettes fiscales, la commune fait croître son assiette fiscale plutôt qu’augmenter ses taux d’imposition. Résultat : un rajeunissement de la population supérieur à celui des communes bruxelloises comparables (analyse Belfius).

Par ailleurs, le budget d’Auderghem est en équilibre depuis 42 ans. Ce qui lui a permis de mettre de l’argent en réserve pour les petits investissements et faire fi de l’endettement, mais aussi créer un fonds de pension, pour couvrir la croissance attendue des charges.

Parmi les investissements réalisés, quatre crèches et deux écoles ont été rénovées et reconstruites en priorité. L’objectif reste le même : attirer la classe moyenne en apportant aux familles les services de proximité dont elles ont besoin pour leurs enfants.

À lire, l’interview du Trends/Tendances en pdf.

Attention, une peitte coquille s'est glissée dans l'article : lire "...une vingtaine de millions." et non "missions".