La Région bruxelloise est le premier bassin d’emploi en Belgique. Paradoxalement, elle est confrontée à un défi que connaissent de nombreuses grandes villes européennes : un taux de chômage élevé (20,7%), particulièrement chez les jeunes (27,8 %). 

Parmi les raisons identifiées : la faiblesse des qualifications (30% des jeunes n’ont pas de diplôme de fin de secondaire) et un manque de liens entre une population peu qualifiée et les besoins des entreprises.

Pour Didier Gosuin, la formation en entreprises constitue l'une des réponses possibles à ce défi. Ces 12 et 13 mars, il se rend en Allemagne pour étudier le système dual de formation en alternance, en vigeur outre Rhin. 

Il ne s'agit pas de reprendre tel quel le dispositif mis en place en Autriche ou en Suisse. Mais de créer notre propre système de formation en alternance en prenant en compte toutes les réalités particulières de Bruxelles.

Pour cela, Didier Gosuin souhaite un meilleur soutien aux employeurs et un accompagnement des publics cibles, notamment via : 

• une simplification des aides financières ;
• la mise en place  d’un nouveau système de conventions sectorielles, en concertation avec l’Enseignement ; 
• une réflexion sur la création d’un label ouvrant notamment le droit à un système simplifié de primes et des soutiens au tutorat pour les entreprises formatrices ;
• un meilleur accompagnement des publics à tous les stades de la formation en entreprises. 

Didier Gosuin : "A Bruxelles chaque année, environ 900 jeunes suivent une formation en alternance. Je veux développer cette formule."