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Les Gouvernements francophones (Fédération Wallonie-Bruxelles, Wallonie et Commission communautaire française) et le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale se réunissent ce jeudi pour faire face aux défis qui se présentent à Bruxelles et en Wallonie en matière de formation, d’enseignement et d’emploi. 

Dans le cadre de la 6e Réforme de l’Etat, les administrations fédérées se sont vues attribuer toute une série de nouvelles compétences. Parmi celles-ci, un bon nombre touche au secteur de la santé : maisons de repos, santé mentale, secteur de la première ligne… 

A Bruxelles, afin de représenter tant les francophones que les néerlandophones, il a été préconisé que les institutions transférées basculent à la COCOM. Actuellement, sur les 88 institutions concernées par le basculement, 71 ont choisi de basculer, soit près de 80 %. 

Le 11 décembre 2014, le Gouvernement bruxellois a décidé d’assouplir les conditions d’accès au stage de transition en entreprise, également connu sous le nom de stage « De Coninck ».

Les stages de transition en entreprise visent à offrir une première expérience professionnelle aux jeunes de moins de 30 ans ayant au maximum le certificat d’études du secondaire supérieur. 
Car on le sait : c’est souvent cette expérience qui manque sur le CV d’un jeune. 

A Bruxelles, 48% des offres d’emploi requièrent spécifiquement des connaissances d’une deuxième langue. 87,3% de ces offres demandent une connaissance du français et du néerlandais. Ce pourcentage constitue une hausse par rapport à 2011 (65,6%). La demande de profils bilingues est donc en constante augmentation.

Parallèlement, il apparaît que les connaissances linguistiques des chercheurs d’emploi ne correspondent pas aux exigences des offres d’emploi. Seuls 8% des chercheurs d’emploi indiquent posséder une bonne connaissance de la deuxième langue.  

L'un des gros chantiers du secteur de la santé pour cette législature concerne les maisons de repos.

A Bruxelles,  la proportion des plus de 80 ans en maison de repos est plus élevée qu’en Flandre et en Wallonie : 30% à Bruxelles, 21% en Flandre et 27% en Wallonie. 

On constate également que les personnes entrent plus tôt en maison de repos et y restent plus longtemps. Un résident sur cinq en maison de repos est encore relativement autonome. Parmi les hypothèses avancées pour expliquer ce phénomène  : le coût des logements à Bruxelles et un sentiment d’isolement social.

Bonne nouvelle pour les médecins généralistes bruxellois : le Fonds Impulseo est maintenu en 2015.

Le Fonds Impulseo a été créé pour revaloriser la médecine générale. Il a pour but d’aider, sous forme de primes financières et de prêts, les médecins généralistes à se lancer dans leur pratique mais aussi de les soutenir dans la gestion de leurs tâches administratives. Il contribue donc à maintenir, en Belgique, un bon niveau d’accès aux soins de première ligne.

Le 22 janvier dernier, le gouvernement bruxellois a lancé le coup d’envoi de l’évaluation des 9.945 postes d’agents contractuels subventionnés (ACS).

Décidé à la fin des années 80 comme un outil conjoncturel visant à freiner l’évolution du chômage, la mesure ACS est aujourd’hui devenue le principal programme de résorption du chômage en Région bruxelloise. 

La mesure consiste en l'octroi d'une intervention financière à l'employeur qui engage des chercheurs d'emploi inoccupés et qui couvre la quasi-totalité du salaire du travailleur.

Nestlé, à la manœuvre, Adecco, AXA, Ernst&Young, IBA, IBM, Securex et Sodexo vont offrir 2600 emplois ou stages pour les jeunes en 2015 et 2016.

A Bruxelles, le taux de chômage des jeunes est indécent, 28,2% en janvier dernier. Et même si celui-ci ne cesse de diminuer ces derniers mois, il reste préoccupant.

Un des grands dossiers qui marquera l’année 2015 est la Garantie pour la Jeunesse. De quoi s’agit-il ?

Depuis le 1er janvier 2015, la Garantie pour la Jeunesse permet de lutter contre le chômage des jeunes et d’améliorer leurs compétences afin de trouver un emploi.

A partir du 1er janvier 2015, les personnes qui perçoivent des allocations sur base de leurs études depuis 36 mois et plus ou celles qui n’ont pas suffisamment travaillé pour recevoir des allocations seront exclues du chômage.

Elles n’auront d’autre choix que de se tourner vers les CPAS pour espérer bénéficier de revenu d’intégration sociale. Une partie d’entre elles n’y auront pas droit car elles ne rentreront pas dans les conditions. Les chefs de famille et les personnes isolées y auront peut-être droit.