La Garantie pour la Jeunesse : donnons une chance aux Jeunes
La Garantie pour la Jeunesse : donnons une chance aux Jeunes
Un des grands dossiers qui marquera l’année 2015 est la Garantie pour la Jeunesse. De quoi s’agit-il ?
Depuis le 1er janvier 2015, la Garantie pour la Jeunesse permet de lutter contre le chômage des jeunes et d’améliorer leurs compétences afin de trouver un emploi.
L’emploi et la formation des jeunes est la priorité absolue du Gouvernement bruxellois. Et pour cette nouvelle année, le Gouvernement a pris ses responsabilités en décidant de renforcer les politiques d’accompagnement et les dispositifs à destination des jeunes chercheurs d’emploi. L’objectif est clair : révolutionner la politique de l’emploi et opérer un changement profond dans la façon d’approcher les jeunes et de les accompagner vers l’emploi.
Concrètement, en moyenne, 12.000 jeunes s’inscrivent chaque année chez Actiris à la fin de leurs études. Parmi eux, 6.000 trouvent un emploi dans les 6 mois qui suivent leur inscription. Les 6.000 autres ont besoin d’une solution personnalisée. Pour eux, les objectifs de la Garantie pour la Jeunesse sont clairs : 3000 formations, 2000 stages, 1000 emplois.
Pour ce faire, la Région a débloqué 28 millions d’euros en 2014 et 2015.
Ce budget va permettre :
- Améliorer considérablement l’information et l’orientation des jeunes sur le marché de l’emploi et vers les formations qui y mènent ;
- Financer des places de formation supplémentaires pour les jeunes ;
- Procéder directement à des commandes de formations. Suite à la 6e réforme de l’état, Actiris peut commander à ses homologues de la formation professionnelle des formations dans des secteurs pour lesquels on éprouve une difficulté à recruter de la main d’œuvre ;
- Financer des contrats d’emploi pour les jeunes. Ces contrats, d’une durée d’un an, ont pour but de permettre à des jeunes, ayant au maximum leur diplôme secondaire supérieur, de faire leurs premiers pas sur le marché de l’emploi ;
- Créer de nouveaux stages permettant à un public bruxellois fragilisé d’intégrer le marché de l’emploi ;
- Renforcer les services d’accompagnement ;
- Développer des partenariats avec des acteurs de l’emploi, de la formation mais également de l’enseignement en faveur de l’insertion socioprofessionnelle des jeunes.
Didier Gosuin : « Il faut donner la chance aux jeunes. Il faut y croire. Ils sont la priorité des priorités. C’est notre avenir quand même et ne les oublions pas ! »