Objectif : un emploi pour tous les jeunes Bruxellois en déficit d’expérience professionnelle
Objectif : un emploi pour tous les jeunes Bruxellois en déficit d’expérience professionnelle
Pour la première fois, la Région bruxelloise opère une véritable révolution copernicienne dans la lutte contre le chômage des jeunes. Elle s’engage formellement à fournir un emploi d’un an, à chaque jeune de moins de 25 ans qui, après 18 mois d’accompagnement par Actiris, n’aurait toujours pas trouvé d’emploi.
Pas assez d’expérience, pas assez formé, « votre profil ne nous intéresse pas », un faciès qui ne convient pas… Les employeurs ne sont pas toujours enclins à engager des jeunes dans leur société. Et lorsqu’en plus, ils n’ont pas de diplôme ou de qualifications, leurs chances de décrocher un premier emploi se réduisent à peau de chagrin.
Forte de ces constats, la Région bruxelloise a non seulement décidé de pérenniser et d’accentuer le dispositif de la Garantie Jeunes mais elle vient également compléter cette offre de solution grâce au contrat d’insertion.
Le contrat d’insertion est un contrat de travail à durée déterminée de 12 mois subventionné par la Région. Il doit permettre au jeune chercheur d’emploi, qui n’a pas trouvé d’emploi malgré tous ses efforts, d’acquérir une première expérience professionnelle et des compétences lui permettant par la suite une transition vers un emploi durable et de qualité.
«Les premiers contrats d’insertion débuteront au 1er juillet 2016. On s’attend à conclure entre 250 et 300 contrats d’insertion pour ce second semestre 2016. En une année pleine, ce sont près de 1.000 contrats d’insertion qui seront financés », explique le Ministre Didier Gosuin.
Avec le contrat d’insertion, la Région bruxelloise se dote également d’un outil efficace pour lutter contre toute forme d’exclusion.
« Tous les jeunes bruxellois entrant dans les conditions se verront proposer un contrat d’insertion d’un an, y compris les jeunes bruxellois d’origine étrangère. Le contrat d’insertion est donc une réponse efficace à la lutte contre la discrimination. Mais il permettra aussi de pratiquer une politique inclusive. Les jeunes exclus par le fédéral seront ainsi réintégré sur le marché de l’emploi et dans les filets de la sécurité sociale », conclut Didier Gosuin.