Quelles difficultés avez-vous rencontré lors de votre lancement ?
La principale difficulté fût l’agencement du temps entre la demande du prêt bancaire et sa réponse. En effet, la demande requiert une avancée considérable dans le business plan et dans le plan financier. Nous devions déjà avoir trouvé nos deux tatoueurs, avoir un projet de bail établi, une demande d’assurance, un accord avec les principaux fournisseurs, un plan financier précis sur 3 ans, etc. Nous avons dû nous engager auprès de ces partenaires avant de recevoir l’accord de la banque. Ce fût une prise de risque considérable.
Que vous a apporté la prime pour indépendant lancée par la Région bruxelloise ?
Nous avons découvert l’existence de cette prime fin de l’année 2017 dans un article de presse. Notre plan financier était déjà établi, nous n’en avions pas tenu compte. Mais le risque zéro n’existe pas dans l’entrepreneuriat. Cette prime est un véritable avantage, elle nous permettra de faire face à des inconnues et pourra peut-être payer une partie de mon premier salaire. En effet, c’est souvent le quotidien des jeunes entrepreneurs de ne pas se rémunérer au début de leur business.
Un conseil aux futur.e.s entrepreneur.e.s ?
Bien s’entourer et ne jamais cesser d’y croire. L’entrepreneuriat est un long chemin qui n’est pas toujours facile. Je souhaite à chacun de ressentir ce sentiment de fierté et de se dire : « On l’a fait ! ».
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