Emploi à l’aéroport national : Didier Gosuin réclame la transparence

Emploi à l’aéroport national : Didier Gosuin réclame la transparence

Depuis plusieurs années, le développement de l’aéroport et du survol de Bruxelles attise les propos les plus alarmistes :  faillites économiques, menace sur le développement de la Région, pertes d’emplois importantes, etc. La décision récente du Gouvernement bruxellois de faire enfin appliquer totalement les normes de bruit – « la tolérance zéro » – ne fait qu’exacerber les passions.

Résultats : des discours contradictoires et une cacophonie de chiffres nourrissant les plus vives inquiétudes du monde économique et des Bruxellois.

La situation réclamait la mise en œuvre d’une plus grande transparence. En tant que Ministre bruxellois de l’Economie et de l’Emploi, Didier Gosuin a donc relevé ses manches afin de rationaliser au maximum le débat. Pour ce faire, Didier Gosuin a commandité un travail de recherche et d’analyse auprès de l’Université catholique flamande KULeuven.

Qu’en ressort-il ?

La vérité des chiffres

Si l’on s’en tient aux dix secteurs d’activité en lien direct dans la zone aéroportuaire la plus large (8 communes flamandes et 2 bruxelloises), on dénombre 10.663 emplois ETP, dont 13% occupés par des Bruxellois. Dans un deuxième volet de l’étude élargi à 23 secteurs d’activité pouvant avoir un lien avec le transport aérien englobant notamment l’horeca, la sécurité, le transport et le nettoyage, on dénombre 11.672 emplois occupés à 23% par des habitants de la capitale, majoritairement présents dans les sociétés de nettoyage. Une constante entre les deux volets : la proportion d’emplois occupés par des personnes provenant de la Région flamande s’élève à 67%.

Pour la mise en place d’un observatoire neutre de l’emploi à Brussels Airport

Ce que l’initiative de Didier Gosuin donne à montrer, c’est que, faute de concertation et de méthode partagée par les différents interlocuteurs dans ce dossier, il était en réalité, jusqu’ici, impossible de procéder à la répartition fine de ces emplois.

Pour y remédier et ancrer ce travail de transparence dans la durée – la marque de fabrique de DéFI –, Didier Gosuin propose la création d’un observatoire régions/fédéral/BrusselsAirport. Objectif : doter à long terme le monde économique et les pouvoirs publics de paramètres incontestables autour des activités de l’aéroport et leur impact.

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