Un nouveau cadre pour l’économie sociale
Un nouveau cadre pour l’économie sociale
Compétence héritée de la 6e Réforme de l’État, l’économie sociale est en plein essor et se pose comme une réelle alternative à l’économie « classique ». Il lui fallait donc un nouveau cadre normatif bruxellois. L’occasion d’aller plus loin.
Une (re)définition positive de l’économie sociale
La Région bruxelloise a fait le choix d’une définition positive qui promeut l’économie sociale en tant que modèle économique porteur. Les entreprises sociales sont celles qui répondent cumulativement à 3 caractéristiques :
- Avoir un réel projet économique
- Se définir par une finalité sociale
- Appliquer des règles de gouvernance démocratique
5 axes concrets
Le nouveau cadre vise à ouvrir de nouveaux horizons aux entrepreneurs qui optent pour ce modèle économique porteur, tout en préservant la mission spécifique et historique d’insertion socio-professionnelle de l’économie sociale. Objectif : briser le plafond de verre qui restreint celle-ci à une niche devenue trop étroite. Et ce, via 5 mesures concrètes :
- Leviers de financement économique et d’accompagnement entrepreneurial
- Assouplissement de la procédure d’agrément
- Aides à l’emploi (visant la transition et l’insertion)
- Stabilisation dans le temps du financement des programmes d’insertion (actuels ILDE et EI)
- Mise à disposition de structures d’aides à la gouvernance
Avec une augmentation de 6% entre 2008 et 2014, la Belgique connait le plus haut taux de croissance du nombre d’entreprises sociales[1]. En 2015, la Région bruxelloise comptait 785 entreprises d’économie sociale. Celles-ci sont également un important vecteur d’emplois : +25 % de postes dans le secteur en 6 ans (18.400 emplois en 2015).
Faciliter l’accès aux entreprises sociales à l’ensemble des outils d’accompagnement, d’hébergement et de financement dont dispose la Région bruxelloise permettra de créer des conditions favorables au développement de ce modèle économique. Une ordonance entrepreneuriat social passera au Gouvernement en 1re lecture avant l'été.
Aujourd’hui, seul 1 Belge sur 3 aurait déjà entendu parler d’économie sociale[1]. Inclure une dimension sociale dans l’économie « classique » "est une opportunité incontournable pour le tissu socio-économique bruxellois, tant en termes d’emploi que de réponse aux enjeux économiques actuels", affirme Didier Gosuin.
+ d’infos en français et en néerlandais
Et en vidéo.