Ugo Federico et Francesco Cury

Ugo Federico et Francesco Cury

« Racines »
Tout droit venus d’Italie, Ugo et Francesco ont choisi Bruxelles pour implanter leur concept d’épicerie-bar à vin-restaurant. Du marché itinérant à un lieu sédentaire, Racines a fait du chemin et a bénéficié de l’aide de différents organismes public régionaux, parmi lesquels Atrium, BECI ou le fonds bruxellois de garantie.

Qu’est-ce que Racines ?

Racines est un concept 3 en un. À la fois, épicerie, restaurant et bar à vin, Racines propose des produits de haute qualité de la gastronomie toscane et campanienne. Le tout en plein cœur de Bruxelles.

Comment vous êtes-vous lancés ?

Nous nous sommes rencontrés à Florence, il y a une douzaine d’années alors que l’on travaillait au restaurant Cibreo. Petit à petit nous avons gravi les échelons jusqu’à des postes à responsabilité pour lesquels nous travaillions de nombreuses heures par jour. C’est là que nous avons eu l’idée de concentrer notre énergie dans un projet personnel.

Nous avons fait une étude de marché en Europe et nous sommes focalisés sur Bruxelles, qui nous a paru très vite pleine de possibilités et ouverte à un renouveau de la cuisine italienne. En plus, nous y avons découvert énormément d’aides pour les entrepreneurs.

Comment la Région et/ou ses administrations vous ont-t-elle soutenus dans votre projet de boutique ?

L’un de nous deux, Ugo est arrivé à Bruxelles en octobre 2013 et a rapidement eu la chance de rencontrer Nicolas Dehon, starter coach chez Atrium. C’est comme ça que nous avons découvert le programme Opensoon qui nous a permis d’avoir des subsides.

Rapidement, nous avons aussi eu l’aide de BECI qui nous a aidés à former la société. Ensuite, il fallait trouver le moyen de financer le projet. Ce que nous avons fait via la banque éthique Triodos. Et aussi grâce à des fonds de couverture d’investissement via le Fonds bruxellois de garantie qui a couvert le risque à 80% de notre investissement.

Pourquoi avoir choisi de participer à des marchés ?

En plein travail sur notre Businness Plan et à la recherche de l’emplacement idéal pour notre projet, nous nous sommes rendus compte que nous ne connaissions pas beaucoup de monde à Bruxelles. Nous avions besoin d’un lieu et d’un espace où pouvoir raconter notre histoire. C’est comme ça qu’en octobre2014, nous avons commencé à fréquenter le marché du Châtelain le mercredi soir, celui de la Place Van Menen le lundi soir, et celui de Flagey le samedi et dimanche.

Dès les début, nous avons investi dans des produits importés directement d’Italie et de très haute qualité comme les pâtes, la sauce tomate ou l’huile d’olive. Nous avons aussi proposé des choses à manger simples et différentes. Par exemple, la pizza napolitaine traditionnelle, autrmeent dit la pizza fritta.

Cette expérience nous a permis de fédérer une très belle clientèle qui a répondu présent lors de l’ouverture de Racines en 2015. Les marchés sont aussi l’endroit idéal pour avoir un retour direct des clients et des liquidités à réinvestir. Petit à petit, ils nous ont permis d’arriver au concept de Racines, tel qu’il est connu aujourd’hui.

Des idées pour améliorer la politique des pouvoirs publics concernant les marchés ?

Il y a toujours besoin d’une mise en scène, dans la vie comme dans toutes les choses. Certains marchés s’en sortent très bien à ce niveau, d’autres gagneraient à être plus diversifiés en termes de commerces.

Plus précisément, pourquoi ne pas prolonger le marché du samedi et du dimanche à Flagey ? Il dure jusque 14.30 mais beaucoup de monde arrive à 14.00 et n’a pas ensuite le temps de tester les produits qu’on leur propose.

Autre idée : créer de petits événements musicaux pour mettre un peu plus d’ambiance.

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Retrouvez Racines via son site web.