L’origine étrangère : un frein à l’emploi à Bruxelles
L’origine étrangère : un frein à l’emploi à Bruxelles
La première étude scientifique sur l’origine des chercheurs d’emploi bruxellois démontre qu’il est plus difficile de trouver un emploi quand on est d’origine étrangère, même avec des qualifications.
Le taux d’emploi des Bruxellois d’origine belge est bien plus élevé que celui des personnes d’origine étrangère hors Union européenne : 71% pour les premiers contre 40% pour les seconds. Et si le taux de chômage est de 12% pour la population bruxelloise d’origine belge, ce taux oscille entre 24 et 41% pour les personnes d’origine étrangère hors Union européenne.
« À Bruxelles, nous faisons face à un réel problème de discrimination à l’embauche. C’est pourquoi, en 2016, j’ai doté la Région d’un Plan de Lutte Contre la Discrimination en 10 mesures, parmi lesquelles se trouvait la réalisation d’un monitoring de la diversité. Aujourd’hui, cette étude nous permet de poser le débat des inégalités ethnique et raciale sur le marché de l’emploi, mais surtout d’émettre des pistes de recommandations concrètes pour oeuvrer à un accès égalitaire à l’emploi pour tous les Bruxellois ».
Cet outil a vocation à nous éclairer sur différents plans :
- Qui sont les chercheurs d’emploi inscrits chez Actiris sur base de l’origine ?
- Qui a accès à quelle(s) solution(s) emploi sur base l’origine ?
- Comment les chercheurs d’emploi accompagnés par Actiris s’inscrivent durablement dans l’emploi (sur base de l’origine) ?
« Ces 5 dernières années, et sans l’appui d’un tel outil, j’ai fait tout ce que qui était en mon pouvoir pour tenter d’améliorer la situation de ces Bruxellois souvent découragés par une recherche d’emploi infructueuses malgré des efforts souvent considérables. Mon souhait est que les prochains ministres de l’emploi poursuivent dans cette direction notamment en utilisant cet outil qu’est le Monitoring de la trajectoire des chercheurs d’emploi bruxellois selon l’origine nationale. »
Retrouvez l’étude complète ici