Dézinguer les clichés sur la santé mentale

Dézinguer les clichés sur la santé mentale

Ce 10 octobre, c’est la journée internationale de la Santé mentale. L’occasion de rappeler qu’en Région bruxelloise, Didier Gosuin et Guy Vanhengel, Ministres bruxellois de la Santé, mènent une politique pour réformer le secteur de la santé mentale et démolir les clichés !

En matière de santé mentale, les clichés ont la peau dure, comme le rappelle le dernier Rapport de la Fondation Roi Baudouin « « Tous fous ?! Parler autrement de la santé mentale ». Souvent liés à une méconnaissance de ce que sont les troubles psychiques, ils sont associés au danger, à des forces obscures ou encore à une certaine faiblesse propre à des personnes incapables de se prendre en main. Il faut déconstruire ces clichés. Nous sommes tous suceptibles d’être confrontés à des troubles psychiques qui, à eux seuls, ne définissent pas qui nous sommes.

Les politiques de santé mentale menées en Région bruxelloise vont dans ce sens, en plaçant le patient au centre des préoccupations. « Nous voulons contribuer à une participation plus active du patient en tant que personne tout en respectant son trajet de rétablissement tant clinique, fonctionnel que sociétal et personnel. Cette approche intégrée et globale des soins implique de rassembler, d’une part, les différents acteurs du soin autour du patient et, d’autre part, de réussir l’implication dans le parcours de rétablissement d’autres compétences tels que le logement, l’emploi, l’aide aux personnes et l’enseignement », explique Guy Vanhengel.

Brustars, un projet bruxellois plaçant l’enfant et l’adolescent au cœur des préoccupations

Lancé le 1er avril 2016, le réseau « Brustars » vise à améliorer la prise en charge en santé mentale des enfants et adolescents. Le réseau centre son action sur le jeune et sa famille. Pour ce faire, il coordonne et sensibilise tous les acteurs impliqués dans la prise en charge des enfants et des adolescents en Région bruxelloise.

« Brustars dépasse les barrières institutionnelles, linguistiques et culturelles. Avec l’appui des autorités fédérales, des lits de crise ont pu être mis à disposition du réseau bruxellois dans l’ensemble des institutions hospitalières spécialisées en pédopsychiatrie. La prochaine étape sera d’investir dans la mise en place d’un centre de contact unique pour Bruxelles. Et ce, pour offrir une réponse concrète aux besoins de la population confrontée à ce type de situation de crise », explique Didier Gosuin, Ministre bruxellois de la Santé.

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