Un 12^e Centre de validation des compétences ouvre ses portes à Bruxelles, sous l’impulsion de par Didier Gosuin, Ministre bruxellois de l’Économie, de l’Emploi et de la Formation professionnelle. La Région bruxelloise élargit ainsi son offre de validation des compétences avec 300 places supplémentaires pour 4 métiers des secteurs administratif et commercial en 2018.

La validation des compétences est un mécanisme permettant aux personnes n’ayant pas de diplôme mais des compétences de faire valider leurs acquis, via une mise en situation réelle, par un jury de professionnels. En cas de réussite, un Titre de compétence, valant comme un diplôme, leur est délivré.

« La mise en place de ce nouveau Centre du tertiaire était très attendue. En effet, l’économie bruxelloise est davantage orientée vers les activités de service. 83% des entreprises sont actives dans le secteur tertiaire, contre 75% en Belgique. Le nombre de travailleurs devant faire valider leurs compétences dans certains de ces métiers est donc important. Par ailleurs, l’ouverture de validation dans de nouveaux métiers nous permettra d’atteindre l’objectif de 2.000 titres de compétences par an prévu dans le Plan Formation 2020. Prochaine étape, la création d’un centre de validation des compétences dans le secteur de la construction », explique le Ministre bruxellois de l’Économie, de l’Emploi et de la Formation professionnelle Didier Gosuin.

Grâce à un partenariat entre Bruxelles Formation, l’Enseignement de Promotion sociale (EPS) et le Service de Formation pour les PME (SFPME), le Centre de validation bruxellois des métiers du tertiaire propose plus de 300 places dans 4 métiers du secteur tertiaire à Bruxelles en 2018.

Dans un premier temps, les activités sont centrées sur la validation des compétences des métiers d’employé administratif, employée administrative des services commerciaux et aide-comptable. Le métier d’agent d’accueil sera mis en œuvre au second semestre 2018 et le Centre envisage la mise en œuvre de l’opérateur call-center en 2019.

« Un titre de compétences, c’est la possibilité d’upgrader rapidement la personne. Celles et ceux qui n’ont pas de diplôme mais des compétences doivent donc être orientés vers la validation des compétences. C’est pourquoi nous devons continuer à proposer toujours plus de métiers qui s’ouvrent à ce mécanisme », conclut-t-il.

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