Pour tous ceux qui attribuent la diminution du taux de chômage aux exclusions et aux CPAS : le taux d’emploi en Région bruxelloise a progressé de 2% entre 2012 et 2017. Aujourd’hui, le taux d’emploi à Bruxelles est de 56,2%. Il s’agit du taux le plus haut depuis la création de la Région. Voilà un signe de la bonne santé économique de notre Région.

>> Entre 2016 et 2017, le taux d’emploi progresse de 1,6%. Une augmentation plus prononcée que dans les 2 autres Régions du pays qui démontre que la Région bruxelloise est le 1er bassin d’emploi en Belgique.

>> Et cela, alors que la population active bruxelloise augmente nettement plus qu’en Flandre et qu’en Wallonie : +7,9% entre 2012 et 2017, contre +2,5% pour le reste de la Belgique. Nous avons donc multiplié les efforts pour mettre toujours plus de Bruxellois à l’emploi.

>> En outre, de plus en plus d’emplois situés à Bruxelles sont occupés par des Bruxellois : c’est la reconquête de l’emploi bruxellois ! Pour cause, la navette entrante diminue. La proportion de Wallons et de Flamands travaillant à Bruxelles a connu une décroissance de 2,7% sur la période 2012-2017. Et dans le même temps, l’emploi intérieur a connu une croissance de 1,6% qui a principalement profité aux travailleurs bruxellois puisqu’on observe une croissance de ces derniers de 6,2%. À cela s’ajoute une croissance de la part des Bruxellois dans l’emploi flamand et wallon. En 2017, ils sont près de 77.000 à travailler en dehors de Bruxelles, c’est 10.000 de plus qu’en 2012.

Les chiffres le prouvent, Bruxelles n’est pas le mauvais élève en matière de lutte contre le chômage.

Entretien à lire ici et ici ou via LeSoir.be