Bruxelles, bon élève dans la lutte contre le chômage !
Bruxelles, bon élève dans la lutte contre le chômage !
A Bruxelles, le taux de chômage diminue et le taux d’emploi augmente alors que le nombre de Bruxellois en âge de travailler explose. Didier Gosuin, Ministre bruxellois de l’Emploi, insiste pour, quand on parle de taux de chômage, mettre ces trois données en perspective afin de donner une vision objective des efforts mis en place.
En Région bruxelloise, la population active a connu une progression de 7,6% entre 2010 et 2016, contre 1% en Région flamande et 0,5 en Région wallonne. En nombre absolu, notre population active a augmenté de 37.256 unités passant de 491.824 en 2010 à 529.080 en 2016. En Flandre, l’augmentation est de 28.668 unités et en Wallonie de 7.343 personnes. Autrement dit, Bruxelles est la région qui connaît le plus grand essor démographique, une arrivée massive de nouveaux travailleurs sur le marché de l’emploi et dont la population est la plus jeune, l’âge moyen y est de 38 ans.
Parallèlement, on constate que le nombre de Bruxellois à l’emploi a très fortement augmenté sur ces 6 dernières années passant de 406.278 à 439.705 personnes, soit une augmentation de 8,2% contre 1,3 en Flandre et 1,5 en Wallonie.
Conclusion, alors que la population bruxelloise augmente, nous mettons à l’emploi toujours plus de Bruxellois. Nous avons dû faire près de 6 fois plus d’efforts que les Régions voisines.
« Cessons de stigmatiser Bruxelles ! Il faut faire attention à la lecture des chiffres qui sont dans la presse. A Bruxelles, notre population en âge de travailler a très fortement augmenté, près de 7 fois plus que dans les autres régions. Et en parallèle le nombre de Bruxellois qui ont un emploi indépendant ou salarié a lui aussi nettement plus progressé que dans les autres régions : près de 8 fois plus. Donc Bruxelles est le bon élève en matière de lutte contre le chômage », insiste Didier Gosuin, Ministre Bruxellois de l’Emploi.
Quant au taux d’emploi, même s’il reste inférieur aux deux autres régions, on constate que c’est à Bruxelles qu’il augmente le plus, passant de 54,2% en 2015 à 55,3% en 2016, soit 1,1% d’augmentation contre 0.1 en Flandre et 0,9% en Wallonie.
« Les chiffres fournis par l’ONEM ne sont que des chiffres budgétaires puisqu’ils ne concernent que les chômeurs qui perçoivent des allocations de chômage ou d’insertion ! Ils ne reflètent donc pas la réalité. Il est temps de coupler l’évolution du taux de chômage avec l’évolution de la population active », conclut Didier Gosuin.