Accord de collaboration Actiris-VDAB : permettre aux Bruxellois une véritable immersion en néerlandais

Accord de collaboration Actiris-VDAB : permettre aux Bruxellois une véritable immersion en néerlandais

 

Depuis plusieurs mois, la Région bruxelloise intensifie ses relations d’une part avec la Fédération Wallonie-Bruxelles et d’autre part avec la Région et la Communauté Flamande. L’objectif : augmenter les chances des Bruxellois de trouver un emploi. Dans ce sens, Actiris et le VDAB signent ce mercredi 1er juillet 2015 un accord de collaboration permettant aux Bruxellois de suivre une formation au sein du VDAB Brussel mais aussi de bénéficier d’un accompagnement vers l’emploi.

Cet accord se base sur un paradoxe important en Belgique : la Région flamande est confrontée à une pénurie de main d’œuvre dans certains secteurs.  Parallèlement, la Région bruxelloise recense un nombre important de chercheurs d’emploi.

Le soucis : les chercheurs d’emploi bruxellois ne sont pas toujours prêts à s’insérer sur le marché du travail et doivent parfois passer par une formation qualifiante. C’est le cas notamment pour la connaissance des langues. A Bruxelles, 48% des offres d’emploi requièrent la connaissance d’une deuxième langue.  Dans 87% des cas, il s’agit du néerlandais. Pourtant, la réalité du marché montre que 35% des chercheurs d’emploi bruxellois n’ont quasiment aucune connaissance du néerlandais, 55% ont une connaissance très limitée, 9% ont une autonomie linguistique élémentaire et 1% une véritable autonomie.

C’est dans cette optique que le VDAB et Actiris s’associent. Ainsi, Actiris mandatera le VDAB pour organiser et réaliser l’accompagnement de chercheurs d’emploi bruxellois qui souhaitent suivre un parcours d’insertion professionnelle néerlandophone. Les Bruxellois pourront donc apprendre un métier, développer leurs compétences mais également augmenter leur connaissance du néerlandais afin d’avoir toutes les cartes en main pour intégrer le marché de l’emploi bruxellois mais également flamand. 

Pour Didier Gosuin, c’est un pas important dans l’aide aux chercheurs d’emploi bruxellois : «Voir la Flandre et Bruxelles travailler ensemble autour d’un défi commun est une avancée positive pour l’avenir des  Bruxellois.

Au-delà de nos appartenances politiques ou de la complexité institutionnelle de notre pays et de notre Région, il faut remettre le citoyen au centre de nos politiques. C’est ce pour quoi nous signons aujourd’hui.

Car, ne nous leurrons pas. L’immersion reste le meilleur moyen pour apprendre une langue. Et au plus tôt, au mieux, évidemment. Grâce à cet accord, nous affirmons donc notre volonté d’intensifier la formation en immersion et d’augmenter la mobilité des travailleurs bruxellois vers la Flandre. »