« A Bruxelles, la priorité, c'est l’emploi des jeunes »

« A Bruxelles, la priorité, c'est l’emploi des jeunes »

La problématique des prépensionnés remis sur le marché du travail a déjà fait couler beaucoup d’encre en Belgique. A Bruxelles, le défi de l’emploi est énorme et multiple. Il est nécessaire de cibler les urgences.  


Depuis quelques jours, le dossier controversé des prépensionnés déchaine les passions en Belgique. Le Gouvernement Michel a décidé, en décembre dernier, que les prépensionnés devaient rester disponibles pour un emploi jusqu’à 65 ans. Seules exceptions à la règle, les personnes ayant plus de 60 ans à la fin de l’année 2014.

A Bruxelles, le défi de l’emploi est énorme et multiple. Il est nécessaire de cibler les urgences. Le premier angle d’attaque, en matière d’emploi, est la lutte contre le chômage des jeunes qui atteint 30% voire davantage dans certaines communes. En moyenne, 12 000 nouveaux entrants se présentent chaque année sur le marché de l’emploi. Un trop grand nombre d’entre eux ne trouvent pas de travail.

Didier Gosuin : "La volonté à Bruxelles est qu’aucun jeune ne soit laissé pour compte. Et pour cela, il faut concentrer tous les efforts sur les politiques d’activation des jeunes que sont la garantie pour la jeunesse et le contrat d’insertion. Ça ne sert à rien qu’il y a ait des jeunes qui n’aient aucun boulot jusqu’à 45 ou 50 ans et puis ensuite de les activer. Il sera très compliqué voire impossible pour eux de trouver du travail.  

Didier Gosuin rappelle qu'à Bruxelles,  les personnes âgées bénéficient  de soutiens spécifiques dans leur recherche d’emploi. Actiris, conscient des difficultés que peuvent rencontrer des personnes plus âgées sur le marché de l’emploi, collabore avec plusieurs partenaires pour proposer des actions spécifiques aux chercheurs d’emploi de 45 ans et plus.