Un an après: l'économie bruxelloise a survécu aux attentats
Un an après: l'économie bruxelloise a survécu aux attentats
Suite aux attentats perpétrés le 22 mars 2016 à l'aéroport de Zaventem et dans le métro bruxellois, et plus généralement, de la menace terroriste, certains secteurs – dont l’activité est liée à l’image et à l’attractivité de la Région – ont connu des difficultés importantes : c’est le cas du secteur HORECA, du Tourisme et des commerces de détail.
La BNB annonce que le coût des attentats oscillera entre 0.2 et 0.3% du PIB. On le sait, cette perte est largement subie par Bruxelles.
Dès le lendemain des attentats, j’ai demandé à mon administration de faire un monitoring spécifique de manière à suivre la situation particulière de ces secteurs importants du tissu économique bruxellois.
Enseignement(s) ? Parmi les enseignements à tirer : le déficit d’attractivité de la Région a eu impact relativement limité sur la dynamique économique globale de la Région. Le dynamisme entrepreneurial spécifique à la Région et les signes de reprise économique limitent heureusement l’impact négatif. Mais il est clair que certains secteurs, en particulier ceux qui forment le tissu économique bruxellois, ont particulièrement souffert.
Deux facteurs justifient cet impact relativement limité :
- D’une part, la bonne tenue de l’économie bruxelloise au sens large, avant les attentats, a contribué à en atténuer les conséquences négatives : le taux de création d’entreprises augmente, le nombre de demandeurs d’emploi diminue.
- D’autre part, même si c’est objectivement délicat à évaluer, les mesures de soutien qui ont été prises ont aidé nombre d’entreprises à garder la tête hors de l’eau. Pour un certain nombre d’entrepreneurs, il fallait en effet un coup de pouce pour permettre de laisser passer la vague. Les différents instruments économiques bruxellois ont joué leur rôle et coordonné leurs efforts, y compris avec le secteur privé.
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L'article paru à ce sujet dans Le Soir du 20 mars 2017