Didier Gosuin, Ministre bruxellois de l’Economie et de l’Emploi, dénonce l’attitude de Paul Kumpen, patron du VOKA, à l’égard de Bruxelles, qui reste la Région qui contribue le plus, proportionnellement parlant, à la croissance du PIB belge.

Les propos de Paul Kumpen sur le projet économique bruxellois ne reflètent pas la réalité. « Sans doute, lors de sa prise de fonction, M. Kumpen aurait pu demander à me rencontrer afin de faire le tour des différents chantiers en cours pour booster le dynamisme économique bruxellois », déclare Didier Gosuin.

A la fin du deuxième trimestre 2015, Bruxelles totalisait 95.771 entreprises actives, 11% du total national. Mais surtout, une évolution plus élevée au niveau bruxellois (+1,4%) qu’au niveau belge (+0,9%).   

Plus important, l’écart entre le nombre de créations et de cessations reste nettement positif à Bruxelles. Au cours des 6 premiers mois, un peu plus de 1.570 créations nettes d’entreprises ont été comptabilisées.

Par ailleurs, la Région bruxelloise a, dès le début de la législature, balisé sa politique économique dans sa Stratégie 2025, à laquelle la Fédération Wallonie-Bruxelles et la Communauté Flamande sont associées. Depuis, plusieurs chantiers très concrets avancent. 

« En octobre dernier, le Gouvernement bruxellois approuvait ma réforme des structures économiques. Jusqu’ici, aucun Ministre n’avait osé une réforme d’une telle ampleur qui implique une restructuration drastique des différents acteurs économiques bruxellois. Elle permet de recentrer les institutions autour de leur core business mais également de réguler l’offre de services à Bruxelles », explique Didier Gosuin. D’autres chantiers sont également en cours de finalisation. « C’est notamment le cas du Small Business Act, notre futur Plan PME. Autant de chantiers qui sont menés de concert avec les partenaires sociaux. Mon objectif est simple : je veux proposer aux entrepreneurs des outils simplifiés répondant à leurs besoins. » 

Quant à l'emploi, le taux de chômage est au plus bas depuis 15 ans. De plus, on constate que le taux d’emploi des Bruxellois augmente de manière importante. Entre 2013 et 2015, le taux d’emploi est passé de 52,5% à 54%. 

« Ces chiffres sont, entre autres, les résultats des moyens budgétaires supplémentaires que nous avons octroyés à Actiris. Je vais m’assurer que M. Kumpen reçoive régulièrement les statistiques économiques bruxelloises », conclut Didier Gosuin.