Incitants fiscaux, simplification administrative, accès au financement... Didier Gosuin : "Beaucoup de choses peuvent et doivent être améliorées pour faciliter la vie des entrepreneurs. C'est notre rôle, à nous pouvoirs publics, de gommer les freins à l’entrepreneuriat pour permettre au plus grand nombre de créer leur activité dans des conditions favorables. Mais dans le secteur privé aussi, il y a des acteurs dont la mission est d'aider les entrepreneurs. Il faut arrêter d'opposer les deux. Nous allons créer des ponts entre les structures d’accompagnement privées et les structures publiques".

A Bruxelles, la disponibilité d'un espace de travail adapté reste un défi pour bon nombre de starters. A côté des centres d’entreprises financés par les pouvoirs publics, une alternative privée connaît un fort développement : le coworking. Certaines études démontrent que le coworking réduit de 88% l’isolement des personnes, contribue à 83% à développer un réseau d’affaires, augmente de 81% la motivation, de 69% la créativité et de 64% la productivité. 

Didier Gosuin : "Le coworking favorise la collaboration entre acteurs et permet de créer un écosystème innovant au niveau local. Manifestement, il favorise l’interaction, dope l’énergie et la motivation et ouvre la voie à de nouvelles opportunités professionnelles".

De côté des pouvoirs publics, la Région finance plusieurs centres d'entreprises. Leur mission : offrir un espace de travail et accompagner les entreprises dans leur phase de développement afin de les amener à prendre leur envol. "Mais je ne veux pas d’entreprises « Tanguy » dans les centres d’entreprises financés par les pouvoirs publics. Notre responsabilité, c'est aussi d'assurer un turn-over suffisant pour accueillir d’autres starters. D'où l'intérêt de trouver de nouveaux modes de collaboration, entre le public et le privé, qui soient basés sur la complémentarité. Les solutions de coworking en sont un exemple. Je veux favoriser les échanges, encourager certaines dynamiques et trouver un équilibre entre d’une part ces entreprises privées qui encouragent les particuliers à se lancer et d’autre part les institutions publiques d'accompagnement. Les uns doivent pouvoir renvoyer vers les autres et inversément. Dorénavant, cela fera partie des missions des structures d'aide régionales". 

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