#Noirjauneblues: un "pouvoir fort" pour remettre de l’ordre?
#Noirjauneblues: un "pouvoir fort" pour remettre de l’ordre?
Dans l’enquête publiée par Le Soir et la RTBF, le «blues» des Belges se traduit par une méfiance envers les institutions et le monde politique.
Incontestablement nous, politiques, devons admettre un gâchis de 20, 30 ans. Depuis le premier choc économique des années 70, on s’est illusionné sur notre maîtrise des outils économiques et financiers sans les remettre en cause.
Aujourd’hui, devant les recettes néolibérales d’austérité, notre système démocratique est en péril et la crédibilité du politique plus que jamais ébranlée.
Au-delà du constat, nous devons assumer notre responsabilité, concrètement. Je plaide depuis des années notamment pour des mécanismes de contrôle des politiques. Le politique doit pouvoir se soumettre à la rigueur d’une évaluation indépendante.
Si on ne change pas la méthodologie, la pratique politique, changer les individus ne serait qu’un artifice. Un pouvoir fort ? Non. Ce dont nous avons besoin, c’est d’un pouvoir volontaire.