LES NEWS DE DIDIER GOSUIN – FÉVRIER 2019

Il y a 5 ans, la Belgique adoptait sa 6e Réforme de l’État, apportant avec elle le transfert d’une série de nouvelles compétences vers les Régions et d’une nouvelle loi de financement. Ces nouveaux flux financiers risquent de causer de graves problèmes budgétaires aux Régions. En cause : des estimations de croissances de recettes et une croissance du PIB trop optimiste. Dès lors, la 6ème réforme de l’Etat coute aujourd’hui à la Région Bruxelles-Capitale pas moins de 150 millions d’euros. Au-delà de ces surestimations de recettes, le transfert de compétences n’est accompagné d’aucuns financement couvrant l’évolution des besoins (vieillissements de la population, aides à domiciles,…)  

Depuis le début de la législature, offrir un emploi durable et de qualité aux Bruxellois est l’une de mes priorités. C’est pourquoi, en Région bruxelloise, nous avons misé sur le mécanisme de la validation des compétences. Souvent méconnu, ce dispositif en plein essor à Bruxelles offre une solution concrète aux personnes n’ayant pas de diplôme ou dont le diplôme n’est pas reconnu en Belgique en leur permettant de faire certifier leurs compétences et d’être ainsi mieux armés sur le marché de l’emploi.

Si certains manquent de certification pour décrocher un job, d’autre manquent d’expérience. C’est pourquoi en 2016, nous avons mis en place les contrats d’insertion. Ces contrats de travail d’une durée de 12 mois assurent une première expérience professionnelle aux jeunes qui n’ont pas trouvé d’emploi après 18 mois d’accompagnement par Actiris. Fatoumata Diarraye Diallo en a bénéficié et travaille aujourd’hui en tant que chargée de projet à l’École des jeunes de la Royale Union Saint-Gilloise. Découvrez son portrait en vidéo.

Bonne lecture, 
Didier Gosuin 

 

 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 

VIDÉO : décrouvrez le portrait de Fatoumata Diarraye Diallo qui réalise son contrat d'insertion à l’École des jeunes de la Royale Union Saint-Gilloise.