250 entreprises bruxelloises aidées après les attentats
250 entreprises bruxelloises aidées après les attentats
Suite au lockdown de novembre et au lendemain des attentats de mars, le gouvernement bruxellois a adopté des mesures temporaires de soutien à l’économie de la Région. Quatre mois après, ce sont près de 250 entreprises qui ont déjà bénéficié des aides offertes.
Conscient des répercussions négatives du lockdown de novembre et des attentats de mars sur les entreprises bruxelloises, le Ministre bruxellois de l’Économie et de l’Emploi Didier Gosuin a rapidement mis en place une cellule temporaire pour leur venir en aide en mai dernier.
Outre le renforcement du portail d’information incarné par le 1819, deux dispositifs ont permis de soutenir les entrepreneurs bruxellois en difficulté :
1/ Le premier propose de l’accompagnement spécifique et gratuit en se reposant sur un partenariat d’institutions publiques et privées (Atrium, Impulse et le CED) et est disponible jusqu’en mai 2017
2/ Tandis que le deuxième porte sur du financement et est actif jusqu’à fin 2016. Concrètement, finance.brussels et le FBG travaillent de manière concertée et complémentaire pour améliorer l’accès des PME au financement dont elles ont besoin.
Après 4 mois de mise en place, 250 entreprises ont déjà bénéficié des aides proposées. Les secteurs les plus demandeurs sont ceux du commerce et de l’horeca et une bonne partie des entreprises accompagnées sont installées à Bruxelles-Villes.
147 entreprises ont également demandé une un crédit à la Société régionale d'investissement de Bruxelles (SRIB). Parmi celles-ci, 33 ont reçu une réponse positive jusqu’à présent. Au total, 2,1 millions d'euros de prêts ont été accordés.
Même si le nombre de demandes semble diminuer depuis juin, il est encore impossible de savoir combien d’autre entreprises vont faire appel au dispositif dans les mois qui viennent.« J’aurais préféré qu’aucune n'y fasse appel. Mais face à la situation, nous avions l’obligation morale de soutenir les entreprises en difficulté. Car derrière ces entreprises, c’est près de 1.350 emplois qui ont potentiellement été sauvés » (L’Echo, 07.09.16)