Et maintenant, que vais-je faire professionnellement?

Et maintenant, que vais-je faire professionnellement?

A Bruxelles, plus qu’ailleurs, la question de l’orientation professionnelle reste capitale. Seulement, s’orienter ou se réorienter, ce n’est pas si simple que cela.

Une étude du parcours des jeunes de moins de 25 ans sortis d’une formation professionnelle, réalisée par la Sonecom, montre que :

  • au cours de l’année 2012, 73,1% des jeunes n’ont pas eu recours à une aide d’orientation durant leurs études ;
  • ils sont 71,9% à ne pas avoir bénéficié, à la sortie de leur parcours scolaire, d’un accompagnement individualisé ;
  • Par ailleurs, 57,8% des jeunes de plus de 18 ans déclarent ne pas avoir d’idée des études ou du métier qu’ils souhaitent faire.

Dans un contexte socio-économique compliqué, en mutation constante, où les qualifications exigées sur le marché de l’emploi sont élevées, la capacité d’une personne à se (ré)orienter tout au long de la vie est donc devenue un enjeu crucial.

A côté de cela, Bruxelles est souvent décriée pour sa trop grande complexité institutionnelle. Les récentes évolutions liées aux transferts de compétence de la 6e réforme de l’état ne vont pas simplifier ses institutions, bien au contraire. Dans ce contexte, les démarches pour trouver un emploi ou une formation sont compliquées.

 Au regard des compétences économie, emploi, formation professionnelle et enseignement, Didier Gosuin explique : « pas moins de 4 Ministres différents sont compétents sur le territoire de Bruxelles. Or, si on veut être efficace et endiguer le chômage à Bruxelles, nos institutions doivent être lisibles et compréhensibles pour le plus grand nombre. Il y va de notre capacité à rencontrer les défis de Bruxelles : boom démographique, dualisation sociale, droit à la qualification, qualité de la vie. Nous devons faire en sorte que les acteurs travaillent, ensemble, au bénéfice des Bruxellois. »