Des synergies entre gouvernements francophones pour renforcer la qualification des Bruxellois et des Wallons

Des synergies entre gouvernements francophones pour renforcer la qualification des Bruxellois et des Wallons

 

 

 

Ce jeudi 7 juillet s’est tenue la deuxième édition du Gouvernement quadripartite réunissant Région wallonne, Région bruxelloise, Fédération Wallonie-Bruxelles et Cocof. De quoi démontrer une fois encore, la forte coopération de ces quatre gouvernements et les avancées cohérentes en matière d’enseignement, formation en alternance et emploi.

Nul besoin pour avancer en ces matières de toucher à l’institutionnel: il faut au contraire renforcer la concertation entre les différents niveaux de pouvoir existants. Initier des changements très concrets sur le terrain permet de renforcer la qualification des Bruxellois et des Wallons. Pour, in fine, développer leur taux d’emploi.

Des avancées concrètes ont été accomplies. Elles touchent les citoyens, en particulier les citoyens les plus fragilisés (notamment ceux en apprentissage). Elles oeuvrent par ailleurs à la simplification des processus.

Exemples de réalisations :

  1. Dorénavant, tout jeune qui se voit délivrer un certificat d’apprentissage en alternance de l’I.F.A.P.M.E. ou du S.F.P.M.E. à l’issue d’une formation obtient un titre équivalent au certificat de qualification de l’enseignement secondaire de plein exercice. Et l’équivalence va encore plus loin : elle s’étend au certificat d'études de 6e année de l'enseignement secondaire professionnel. Un véritable droit à la qualification tout au long de la vie est ainsi créé.
  2. Désormais, chaque citoyen qui se voit délivrer une certification ou diplôme par un organisme public peut entrer dans la fonction publique.
  3. Les besoins d’intégration des primo-arrivants, et plus généralement des migrants, sont aussi au cœur de nos préoccupations via l’amélioration des équivalences. Celle-ci permet aux personnes qui n’ont pas de diplôme de voir leurs compétences certifiées officiellement via une épreuve de validation et, en cas de réussite, d’obtenir un titre reconnu par tous les pouvoirs publics. Néanmoins, si nombre de migrants maîtrisent les compétences techniques à valider, il en va parfois autrement concernant la langue de l’épreuve de validation. Ainsi, le projet pilote AlphaVal tente de répondre à cette difficulté en proposant des modules courts de formation en "français langue étrangère" (FLE) adaptés aux besoins des candidats à la validation.
  4. L’accord de coopération relatif à la validation des compétences de 2003 est également en train d’être revu et simplifié en vue de son développement.

Toutes ces avancées confirment la nécessité de continuer à renforcer la concertation entre les institutions francophones pour faire bénéficer des mêmes chances chacun des citoyens de cet espace.

+ d'info