Simplifier, cibler et communiquer : trois verbes pour qualifier la première édition des Brussels Business Days :

Simplifier, cibler et communiquer : trois verbes pour qualifier la première édition des Brussels Business Days :

 

Pour la première fois, les autorités politiques et les entrepreneurs échangeaient directement. Cette étape est essentielle pour entendre les besoins des entrepreneurs et mettre ainsi en place des mesures qui leur bénéficient réellement. Après cette première édition des Brussels Business Days, que reste-il ? 

Lors du lancement des Brussels Business Days, le Ministre Gosuin ouvrait l’événement en déclarant : « Bruxelles est à un moment charnière. Nous devons renforcer le dynamisme économique de notre Région car c’est ce qui rendra Bruxelles plus forte, plus robuste, plus grande. C’est la condition sine qua non d’un équilibre non seulement avec les autres Régions mais également avec le Fédéral ».

Pour renforcer le dynamisme économique, la parole a été donnée aux entrepreneurs autour de quatre workshops : l’accompagnement, la localisation, le financement et les stages.   

Suite à ces échanges, 3 verbes ressortent pour résumer les workshops : 

  • Simplifier les mécanismes, les demandes, les formulaires à remplir ;
  • Cibler et adapter les outils et les aides existantes ;
  • Communiquer. Les outils existent mais ils ne sont pas ou trop peu connus des entrepreneurs. C’est le cas notamment des outils de financement.

 « Ces débats ont été très riches en propositions, c’en était d’ailleurs tout l’enjeu. Je suis satisfait des propositions, parfois des confirmations, qui en sont sorties », explique le Ministre Didier Gosuin.

Plusieurs opportunités sont nées de ces débats : 

  • Changer la culture de l’administration : être plus proactif par rapport aux évolutions et à l’innovation, s’adapter plus facilement aux contraintes des entrepreneurs.  « Lorsque j’entends un entrepreneur dire « Pour que votre dossier soit traité, il vaut mieux bien s’entendre avec la personne au bout du téléphone », je me dis que notre marge de progression est énorme », explique le Ministre Gosuin. 
  • Intégrer les softs skills (savoir parler en public, négocier, gérer son stress…) dans le parcours d’accompagnement des entrepreneurs.
  • « Autre piste, qui me tient également à cœur, accepter l’échec. Lorsqu’on sait que près d’1 Belge sur 2 a peur de l’échec contre 1 Américain sur 4,  on se rend compte que nous devons travailler sur cet aspect », continue le Ministre 
  • Imposer un délai de traitement de dossier aux administrations.
  • Offrir un cadre permettant de tester son activité sans prendre de risques fous.