Quelles difficultés de financement faut-il résoudre pour stimuler les créations et la croissance des entreprises ?

Quelles difficultés de financement faut-il résoudre pour stimuler les créations et la croissance des entreprises ?

 

Un workshop sur le thème du financement s’est tenu mercredi 18 mars dans le cadre des Brussels Business Days. L’objectif du Ministre bruxellois de l'économie : écouter les recommandations des entrepreneurs en la matière.

Si après la crise de 2008, il était évident que les banques étaient si frileuses qu’elles ne prenaient plus aucun risques, elles ont aujourd’hui de grandes liquidités à investir dans l’économie réelle. Febelfin déclare avoir accordé l’année dernière le plus grand nombre de crédits professionnels depuis des années et se plaignent même de n’avoir pas suffisamment de «bons dossiers». 

Un autre problème souvent rencontré est celui lié aux garanties à réunir pour obtenir un crédit.  

Suite au workshop financement, plusieurs opportunités ressortent :

  • mieux faire connaitre mais aussi renforcer les interventions du Fonds Bruxellois de Garantie qui peut réellement améliorer l’accès au crédit,
  • intensifier l’accompagnement pour permettre aux entrepreneurs de finaliser leur business plan et constituer leur dossier de financement. Selon le petit sondage BBDAYS, ce besoin vient en seconde position dans les demandes des entreprises en matière de conseil,
  • différencier les aides en fonction des besoins rencontrés par les différents types d’entreprises,
  • assurer une lisibilité des aides disponibles,
  • supprimer les effets d’aubaine,
  • réorienter les moyens disponibles vers les besoins prioritaires pour des entrepreneurs qui ont difficilement accès à des financements privés, notamment pour les investissements nécessaires au démarrage de l’activité.

« BECI nous dit que plus d’un tiers des entreprises financent leur croissance par leur fonds propres. Il ne faut donc pas aider les entreprises à creuser leur endettement par le crédit mais bien leur permettre d’accroitre leurs fonds propres. Pour cela, tous les mécanismes publics ou privés qui stimulent les prises de participation dans les entreprises doivent être valorisés », conclut le Ministre Gosuin